COMMANDOS

La presse nationale de l'époque

PARIS SOIR Mardi 15 Septembre 1942

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La presse locale de l'époque en septembre 1942

OUEST ECLAIR Mardi 15 Septembre 1942

UN COUP DE MAIN REPOUSSE A CHERBOURG.
Grand Quartier Général du Fuhrer.14

Dans son communiqué d'aujourd'hui, le haut commandement de l'armée allemande fait état de l'échec d'un nouveau coup de main anglais sur la côte française.

Le communiqué déclare en effet:

Dans la nuit du 12 au 13 septembre, un groupe de débarquement anglais,composé de cinq officiers, d'un adjudant et d'un soldat a tenté de prendre pied sur la côte française de la Manche, à l'est de Cherbourg.
Repérés dès leur premier mouvement d'approche. Ils furent pris sous le feu de la défense : la chaloupe de débarquement fut coulée par un obus . Plusieurs des assaillants ont été faits prisonniers dont trois officiers anglais et un officier de marine gaulliste. On a relevé les cadavres d'un commandant, d'un adjudant, et d'un soldat.

 

JOURNAL DE BAYEUX Vendredi 8 Octobre 1942

NOUVEAU REGLEMENT CONCERNANT
L'ACCES DE LA ZONE COTIERE INTERDITE


La Préfecture du Calvados communique:

Désormais les habitants du Calvados qui n'ont pas leur domicile ou leur résidence habituelle dans la zone côtière interdite ne peuvent y accéder que munis d'un laissez-passer spécial, à l'exclusion des jeunes gens de moins de seize ans ...... Les personnes résidant en zone côtière interdite qui délaissent leur domicile.......doivent être en possession d'une carte d'identité et d'un certificat de résidence .....

 

COURRIER DU BESSIN N° 38 Jeudi 17 septembre

UN COUP DE MAIN ANGLAIS ECHOUE PRES DE CHERBOURG

Dans son communiqué d'aujourd'hui, le haut commandement de l'armée allemande fait état de l'échec d'un nouveau coup de main anglais sur la côte française.
Le communiqué déclare en effet:
Dans la nuit du 12 au 13 septembre, un groupe de débarquement anglais, composé de cinq officiers, d'un adjudant et d'un soldat a tenté de prendre pied sur la côte française de la Manche, à l'est de Cherbourg.
Repérés dès leur premier mouvement d'approche. Ils furent pris sous le feu de la défense : la chaloupe de débarquement fut coulée par un obus. Plusieurs des assaillants ont été faits prisonniers dont trois officiers anglais et un officier de marine gaulliste. On a relevé les cadavres d'un commandant, d'un adjudant, et d'un soldat.


 

LE COURRIER DU BESSIN N° 39 Jeudi 24 septembre 1942

REPRESAILLES NECESSAIRES

Devant les agressions et les crimes des anglo-saxons, qui vont en se multipliant - Blois, Rouen, Abbeville, Dieppe, Madagascar, en quelques jours - bien des français se demandent si de rigoureuses représailles ne seraient pas nécessaires.
Il est un système qui pourrait mettre fin aux fantaisies homicides de la RAF. Que tous les anglais - et ils sont nombreux en zone libre - résidant en France soient internés dans des camps de concentration, lesquels seraient répartis aux points sensibles, le gouvernement anglais en serait avisé officiellement. Libre à lui d'ordonner ensuite le massacre de ses propres ressortissants. Il est probable qu'il y regarderait à deux fois. L'expérience prouve et l'histoire démontre que les anglais ne sont sensibles qu'à la force.

 

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